SEKEL . Compagnie Hors Série . Hamid Ben Mahi
SEKEL . Compagnie Hors Série . Hamid Ben Mahi

Créations

Sekel

Pièce pour 6 danseurs

Créée en 2004 au festival Le Temps d’Aimer de Biarritz (64)

Lorsqu’en 2000, Hamid Ben Mahi créé la compagnie Hors Série, il entreprend les premières années une recherche chorégraphique où il questionne l’identité du danseur hip-hop, son histoire, son vécu et sa présence sur scène. De ce processus né Sekel, pièce chorégraphique pour six danseurs chorégraphes issus de villes et de régions différentes.
Sekel est une rencontre avec des danseurs hip hop et propose un retour à la source : savoir qui l’on est et pourquoi l’on danse. Conçue comme un processus de recherche, les expériences passées de chacun servent l’évolution d’un milieu, du groupe et poussent au dépassement des limites actuelles de la discipline. La technicité ne suffit plus : il faut aller ailleurs, là où le spectateur ne nous attend pas, pour lui offrir des pistes de réflexions nouvelles, afin de changer les représentations encore valable aujourd’hui d’une « certaine» jeunesse et d’une « certaine » banlieue.

Caractéristiques :

Direction artistique : Hamid ben Mahi
Danseurs : Hamid Ben Mahi, Babacar Cissé, Guillaume Legras, Stéphanie Nataf, Yasmin Rahmani, Sébastien Vela-Lopez
Lumière : Antoine Auger
Son : Nicolas Barillot
Accessoires : Marc Valladon
Installation vidéo : Alain Unternehr
Décor vidéo en collaboration avec ELAN Films

Production : Compagnie Hors série

Coproduction : Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux, l’Office Artistique de la Région Aquitaine, le réseau « De scènes en scènes » du Lot-et-Garonne, les Rencontres de la Villette 2004, le Centre Chorégraphique National de Biarritz (accueil studio 2004) et Initiatives d’artistes en danses urbaines (Fondation de France – Parc de la Villette – Fonds social européen).
Soutien : Le Cuvier de Feydeau (Artigues-près-Bordeaux) et la Fondation Beaumarchais (aide à l’écriture).

[…] «Ce qui touche le plus dans ce spectacle, c’est la question du vieillissement. Comment le hip-hop, jusque-là jeune et virtuose, va-t-il faire avec des corps qui ont vingt ans de danse dans les pattes et dans la colonne vertébrale ? (…) La maturité apporte chez chacun une note grave : le hip-hop n’a plus vraiment envie de faire l’amuseur public. Au sol, des cartons collés rappellent la dureté des premières pistes de danse. Et dans un film, les images d’un centre commercial soulignent que, aujourd’hui encore, c’est le seul lieu de travail de beaucoup de danseurs. Un centre commercial, pas un centre chorégraphique. Rien d’amer toutefois : les danseurs s’accrochent à leur danse comme à un rêve fou, rendant hommage aux premiers smurfers aux gants blancs. […]

Les Inrockuptibles / 25 juillet 2006 / F. Arvers et P. Sourd

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